11/10/2017 : Indemnité de licenciement, de congés payés, de préavis: comment les calculer

2017-10-11T13:32:46+02:00Mots-clés : , , , |

Indemnité de licenciement, de congés payés, de préavis: comment les calculer

extrait d’un article de l’Express

En cas de démission, de licenciement ou de rupture conventionnelle, certaines indemnités légales sont dues au salarié. Les formules de calcul.

Le salarié qui quitte l’entreprise ne part pas les poches vides, même si sa façon de mettre les voiles change les droits dont il bénéficie. Parmi ces droits, le code du travail prévoit des indemnités de licenciement, des indemnités spécifiques en cas de rupture conventionnelle, des indemnités pour compenser un préavis non effectuées, ou des congés payés non pris…  

Ces indemnités légales ne constituent que des minima. Si des indemnités conventionnelles plus favorables existent (issues d’un accord de branche ou d’entreprise), ce sont elles que l’employeur doit verser au salarié partant.  

Voici comment effectuer les calculs, pour les indemnités légales.  

1. Indemnité de licenciement

• La formule de calcul jusqu’à 10 ans d’ancienneté :  

(1/5e de mois de salaire par année d’ancienneté) X nombre d’années d’ancienneté 

Exemple pour un salaire de 2000 euros et une ancienneté de 18 mois (1 an et 6 mois) : 

(2000/5) X 1 X (6/12) = 600 euros  

• La formule de calcul à partir de 11 ans d’ancienneté : 

[(1/5e de mois de salaire par année d’ancienneté) X nombre d’années d’ancienneté] + [2/5e de mois de salaire par année supplémentaire] 

Exemple pour un salaire de 2000 euros et une ancienneté de 13 ans et 7 mois :  

[(2000/5) X 13] + [(2000 X 2 / 15) X 3] + [(2000 / 5) X (7 / 12)] = 6233 euros 

Précisions  

Le salaire de référence, qui doit servir au calcul (dans nos exemples, 2000 euros) s’obtient en choisissant la formule la plus intéressante pour le salarié parmi les deux suivantes :  

1/12e de la rémunération brute des 12 derniers mois 

ou 

1/3 de la rémunération brute des 3 derniers mois.  

L’ancienneté est celle prévalant à la rupture du contrat, autrement dit à la fin du préavis, que celui-ci soit effectué ou pas.  

S’il existe une indemnité conventionnelle de licenciement, elle prime sur l’indemnité légale.  

2. Indemnité de rupture conventionnelle

L’indemnité de rupture conventionnelle ne peut être inférieure à l’indemnité légale de licenciement (ou à l’indemnité conventionnelle de licenciement, si celle-ci est supérieure à l’indemnité légale).  

3. Indemnité compensatrice de préavis

Cette indemnité est due lorsque le salarié n’exécute pas son préavis parce que l’employeur l’en a dispensé. Si c’est le salarié qui a demandé la dispense, requête que l’employeur a accepté, ce dernier est libre de ne pas verser d’indemnité compensatrice de préavis.  

L’indemnité est égale aux « salaire et avantages que le salarié aurait perçus s’il avait accompli son travail jusqu’à l’expiration du préavis, indemnités de congés payés comprise ». Et donc au salaire de base + heures sup’ si régulières + congés payés + RTT + commissions+ primes…  

Pour les commissions, se baser sur la moyenne de celles-ci les 12 précédents mois.  

4. Indemnité compensatrice de congés payés

Si le salarié part sans avoir pris tous ses congés, il a droit à une indemnité compensatrice de congés payés.  

Deux formules de calcul sont possible. L’employeur doit choisir obligatoirement la plus favorable au salarié. 

• Formule numéro 1:1/10e de la rémunération brute du salarié au cours de la période de référence (du 1er juin au 31 mai)  

Exemple pour un salarié percevant 2000 euros bruts par mois (salaire de base + accessoires type heures sup, primes, commissions…) et dont il reste 5 jours de congés payés non pris sur les 30 jours annuels:  

[(salaire brut mensuel X 12) / 10] X (jours de congés non pris / jours de congés annuels) 

[(2000 X 12) / 10] X (5 / 30) = 400 euros  

• Formule numéro 2: rémunération que le salarié aurait touchée s’il avait travaillé durant les congés qu’il n’a pas soldés (règles du maintien de salaire)  

Exemple, toujours pour un salarié percevant 2000 euros bruts par mois (salaire de base + accessoires type heures sup, primes, commissions…) et dont il reste 5 jours de congés payés non pris sur les 30 jours annuels:  

Salaire brut X (CP non pris/nombre de jours ouvrables dans le dernier mois avant la rupture du contrat) 

2000 X (5/27) = 370 euros  

Dans notre exemple, l’employeur doit choisir la formule du 1/10e; elle la plus avantageuse pour le salarié. 

 

10/10/2017 : Le calcul des indemnités de rupture conventionnelle a changé

2017-10-10T16:30:00+02:00Mots-clés : , , , |

Le calcul des indemnités de rupture conventionnelle

extrait d’un article de l’Express

 

Depuis le 27 septembre, les indemnités légales dues par l’employeur lors d’un licenciement à l’amiable bénéficient d’un coup de pouce.

 

Le montant de l’indemnité légale de rupture conventionnelle a changé depuis le 27 septembre. Cette revalorisation est fixée dans le même décret actant l’entrée en vigueur des indemnités légales de licenciement portées par gouvernement au cours des discussions sur les ordonnances réformant le code du travail.  

Alors que plus de 207.000 ruptures conventionnelles ont été signées en France au cours du premier semestre 2017, voici les nouvelles modalités de calcul applicables aux périodes débutant le 27 septembre 2017. 

Une indemnité, même avec moins d’un an d’ancienneté

Le salarié qui quitte son emploi dans le cadre d’une rupture à l’amiable avec son employeur bénéficie d’indemnités légale qui font office de minima. (Un montant plus favorable doit être versé au salarié par l’employeur si un accord de branche ou d’entreprise mentionne une indemnité conventionnelle supérieure.) 

Les règles applicables sont très proches de celles de l’indemnité légale de licenciement, en pourcentage de salaire. 

Seule différence notable, une indemnité de rupture peut être accordée au salarié, quelle que soit son ancienneté (même s’il est présent depuis moins d’un an dans l’entreprise), alors que l’ouverture du droit à indemnité de licenciement se fait à 8 mois d’ancienneté (contre 12 mois avant l’ordonnance du 23 septembre 2017). Dans tous les cas, l’indemnité de rupture conventionnelle ne doit jamais être inférieure à l’indemnité légale (ou conventionnelle) versée en cas de licenciement

Comment est calculée l’indemnité de rupture conventionnelle?

Deux régimes vont cohabiter en 2017, avant et après le 27 septembre.  

  • Pour toute signature de rupture conventionnellejusqu’au 26 septembre inclus, l’indemnité de rupture minimum équivaut à un cinquième de mois de salaire par année d’ancienneté jusqu’à 10 ans, auquel s’ajoutent deux quinzièmes de mois par année au-delà de 10 ans d’ancienneté. 

Soit: (1/5e du salaire de référence x ancienneté jusqu’à 10 ans) + (2/15e du salaire de référence X ancienneté supérieure à 10 ans). 

  • Pour les signatures de convention de rupture datées à compter du 27 septembre 2017, l’indemnité de rupture augmente. Son montant minimum est d’un quart de mois de salaire par année d’ancienneté jusqu’à 10 ans, auquel s’ajoute un tiers de mois par année au-delà de 10 ans d’ancienneté. 

Soit: (1/4e du salaire de référence x ancienneté jusqu’à 10 ans) + (1/3e du salaire de référence X ancienneté supérieure à 10 ans). 

À noter: en cas d’année incomplète, l’indemnité est calculée au prorata de nombre de mois complets. Elle ne prend pas en compte les jours, mais seulement les années et mois complets. Donc, un salarié qui justifiera d’une ancienneté de 8 ans, 4 mois et 29 jours, percevra la même indemnité de rupture légale qu’un salarié présent dans l’entreprise depuis 8 ans et 4 mois.  

Comment déterminer le salaire de référence?

L’ancienneté est celle prévalant à la rupture du contrat, autrement dit à la fin du préavis, que celui-ci soit effectué ou pas.  

Le salaire de référence

Le salaire de référence, qui doit servir au calcul s’obtient en choisissant la formule la plus intéressante pour le salarié parmi les deux suivantes :  

  • 1/12e de la rémunération brute des 12 derniers mois ou 
  • 1/3 de la rémunération brute des 3 derniers mois.  

Pour les ruptures signées depuis le 27 septembre 2017, le décret apporte une notification supplémentaire pour les salariés dont l’ancienneté est inférieure à 12 mois. Dans le calcul du salaire de référence, ils peuvent prendre la moyenne mensuelle de la rémunération de l’ensemble des mois précédant la rupture du contrat et la diviser par 12 si cette formule est plus avantageuse.  

Banque de France – La conjoncture en Ile de France en juillet 2017

2017-09-19T13:35:39+02:00Mots-clés : , , , |

Revue de presse du MEDEF IDF du samedi 16 au lundi 18 septembre 2017

2017-09-20T08:49:50+02:00Mots-clés : , , , |

Revue de presse du MEDEF IDF du jeudi 14 au vendredi 15 septembre 2017

2017-09-20T08:49:50+02:00Mots-clés : , , , |

Revue de presse du MEDEF IDF du mercredi 13 septembre 2017

2017-09-20T08:49:51+02:00Mots-clés : , , , |

Banque de France – La conjoncture en Ile de France en Août 2017

2017-09-19T13:35:39+02:00Mots-clés : , , , |

Banque de France La conjoncture en Ile de France en juin 2017

2017-09-19T13:35:39+02:00Mots-clés : , , , |

MEDEF : Banque de France La conjoncture en IDF en Avril 2017

2017-09-19T13:35:40+02:00Mots-clés : , , , |

 

Activité étale pour l’industrie francilienne, toujours dynamique dans les services marchands. Perspectives bien orientées dans l’ensemble.

 

 Tout savoir sur la conjoncture en Île de France

MEDEF : Banque de France La conjoncture en IDF en mars 2017

2017-09-19T13:35:40+02:00Mots-clés : , , , |

 

Bonne  orientation  de  l’activité  francilienne,  qui  enregistre  une  belle  progression  dans l’ensemble  des  secteurs.

 Prévisions  favorables  et  recrutements  dans  les  services marchands.

 Tout savoir sur la conjoncture en Île de France

Aller en haut