Le futur Tram-Train (TTME) MASSY-EVRY mise à jour du 6 Novembre 2021

2021-11-06T10:06:02+01:00Mots-clés : , , , , , |

Le Tram T12 desservira 12 villes de l’Essonne entre Massy et Evry-Courcouronnes.

La ligne empruntera les voies de l’actuel RER C de Massy à Épinay-sur-Orge, puis circulera sur des voies nouvelles de tramway entre Épinay-sur-Orge et Évry. Le Tram T12 permettra de renforcer l’offre de transport en Essonne et de relier les grands pôles du département sans passer par Paris.

La ligne 18 du RER Grand Paris

2018-02-28T15:39:34+01:00Mots-clés : , , , , , |

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La gare MASSY-OPERA

Reportée à 2027 !

Longue de 35 km, la ligne 18 reliera l’aéroport d’Orly à Versailles-Chantiers. Souterraine d’Orly à Polytechnique et du Golf national à Versailles Chantiers, elle circulera sur un viaduc de 14 km entre Polytechnique et le Golf national. Ses 10 gares bénéficieront à 335 000 habitants et aux grands pôles économiques du territoire. Elles accompagneront notamment les projets d’aménagement et de développement économique des collectivités et des entreprises présentes tout le long du parcours. La ligne 18 facilitera aussi la circulation des personnes sur tout le territoire francilien et aura une dimension autant nationale qu’internationale, grâce aux correspondances avec les gares TGV et l’aéroport d’Orly.

Implantée au cœur du deuxième aéroport de France, la gare Aéroport d’Orly accueillera les terminus des lignes 14 et 18, pour lesquelles la correspondance se fera quai à quai ou par une mezzanine. Cette connexion constitue une nouvelle porte d’entrée rapide vers la Métropole du Grand Paris. Améliorant la desserte de l’aéroport, la ligne 18 facilitera également les trajets domicile-travail pour les quelques 27 000 salariés d’Orly.

La ligne 18 desservira ensuite le pôle économique d’Antonypôle qui accueille déjà de grands leaders mondiaux de filières biotech et hightech. L’arrivée du Grand Paris Express en démultipliera encore l’attractivité. A Massy, la ligne 18 marquera deux arrêts, Massy Opéra et Massy Palaiseau, et desservira là encore un pôle extrêmement dynamique de
21 600 emplois et 3 400 établissements.

Sur le plateau de Saclay, la ligne 18 marquera trois arrêts : Palaiseau, Orsay-Gif et CEA St-Aubin. Elle desservira ainsi l’un des premiers pôles de recherche et développement du monde : le cluster Paris Saclay, qui représente aujourd’hui 15% de la R&D publique en France. Pour des milliers de chercheurs, d’étudiants, de salariés de start-ups, l’arrivée de la ligne 18 sera déterminante.
La gare Saint-Quentin Est, située sur la commune de Guyancourt, participera à la desserte du deuxième pôle économique de l’ouest parisien. Elle sera par ailleurs implantée à proximité immédiate du technocentre de Renault qui accueille chaque jour 12 000 salariés et 2 000 visiteurs. La gare de Satory, au sud de Versailles, désenclavera ce quartier, où résident déjà 5 000 personnes (les militaires et leur famille), et libérera le grand potentiel qu’il présente. Le quartier se verra transformé, avec l’arrivée, sur le champ de manoeuvre situé à l’ouest du plateau de Satory, d’une offre diversifiée d’habitat pour les salariés de Versailles et de St-Quentin-en-Yvelines et d’un pôle d’innovation sur les mobilités du futur porté par l’Ifsttar et VéDéCom. Terminus de la ligne, la gare de Versailles Chantiers, sera implantée au plus près de la gare actuelle du même nom. Elle permettra la correspondance avec les lignes du RER C, les futurs tram-trains, le réseau Transilien, le TER Centre et Pays-de-la-Loire et le TGV.

Interview de Brigitte Grégoire, Directrice de projet de la ligne 18

La ligne 18 sera réalisée pour partie en souterrain, et pour partie en aérien, sur viaduc. Pouvez-vous nous dire pourquoi ?

Au départ, la ligne 18 devait être souterraine et ne compter que quatre gares. Mais lors du débat public en 2010, les élus et la population ont demandé de nouvelles gares. Nous avons donc décidé de réaliser 10 gares, et ce avec une enveloppe budgétaire identique. Cela n’était possible qu’en construisant une partie de la ligne en viaduc, car la construction d’un viaduc coûte 30% moins cher que celle d’un tunnel. Le viaduc, qui ira du quartier de Polytechnique au Golf national, fera 14 km, ce qui représente 39% du linéaire de la ligne. Le tracé et l’emplacement du viaduc ont été dictés à la fois par les conditions urbaines : nous devions éviter les zones densément peuplées, et par des considérations techniques, impossible par exemple de construire le viaduc sur les terrains en pente qui mènent au plateau de Saclay. Les deux parties souterraines, allant d’Orly à Palaiseau et du Golf national à Versailles Chantiers, feront respectivement 12 km et 9 km. Cette organisation de la ligne en trois parties nous permet de commencer les travaux à différents endroits en même temps, ce qui représente un gain de temps important. Ainsi, sur la partie est, deux tunneliers commenceront à forer, à partir d’un terrain situé à Massy le long de la RN20, l’un vers Orly, l’autre vers Palaiseau. Sur la partie ouest, deux tunneliers également commenceront leurs travaux de Satory, pour atteindre d’un côté Versailles Chantiers, et Saint-Quentin de l’autre.

Comment sera réalisé le viaduc ?

Le viaduc sera essentiellement construit à partir d’éléments préfabriqués. Ses piles seront en acier ou en béton. A l’aide de grues, nous pourrons hisser des travées de 25 m de long environ. Pour produire tous ces éléments et les stocker si besoin, nous installerons une usine provisoire sur une friche.

Pouvez-vous nous présenter le matériel roulant ?

Pour la ligne 18, nous avons retenu un métro automatique sur fer, qui sera alimenté par troisième rail. Les rames, larges de 2,5 m environ, comporteront au démarrage trois voitures de 15 m de long et pourront accueillir 350 voyageurs. Sachant que les quais des gares feront 60 m de long, une quatrième voiture pourra être ajoutée pour répondre à l’augmentation du trafic. Les rames ressembleront beaucoup aux rames du métro parisien, à ceci près qu’elles seront plus puissantes et circuleront avec une vitesse commerciale moyenne de 65 km/h, contre 35 km/h environ pour la ligne 14, par exemple, qui est la plus rapide du réseau actuel. L’alimentation sera réalisée en 1 500 volts, et non en 750 volts comme c’est le cas généralement pour les métros en France. Cela permet de limiter le phénomène d’électromagnétisme, auquel certains laboratoires du plateau de Saclay sont extrêmement sensibles

La ligne 18 aura son propre centre d’exploitation. Où sera-t-il construit et à quoi servira-t-il ?

Plusieurs emplacements ont été envisagés et c’est finalement sur un terrain de l’Ecole Polytechnique qu’il sera implanté. Il servira à la maintenance du matériel roulant et des infrastructures ainsi qu’au commandement de la ligne.

Bio express

Economiste de formation, Brigitte Grégoire est diplômée de l’Institut d’études politiques de Strasbourg, parcours qu’elle a complété par une spécialisation dans les transports urbains. Elle a ensuite mené sa carrière au sein de la RATP, au nom de la laquelle elle a été régulièrement envoyée à l’étranger en tant qu’expert technique. Elle a travaillé sur des projets en Afrique, en Chine ou encore à Trinité-et-Tobago, pour concevoir et mettre en place des réseaux de RER et de métro. En 2010, elle est appelée à rejoindre la Société du Grand Paris pour participer au débat public sur le réseau de transport public du Grand Paris. Depuis 2010, elle est la directrice du projet de la ligne 18.

Présentation du Grand Paris Express

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